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Page:La France foutue, 1796.djvu/24

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ÉPÎTRE À MES LECTEURS.


J’eusse peint de vos culs la belle corpulence,
Et de vos blancs tétons la ferme résistance !
Le touffu d’un beau poil, le rosé d’un beau con !
J’eus tout pris, tout baisé, caressé sans façon ;
J’eusse peint dans mes vers cette taille divine,
Ce bras bien arrondi, cette chute d’échine,
Cette jambe de cerf, ces potelés genoux,
Seulement les touchant, qui nous font bander tous ;
J’eusse allumé ma verve au feu qui vous enflame !
Et pour moi, tout exprès, vous créant une autre ame,
Je vous eusse prouvé que, lisant un fouteur,
L’on peut laisser ses vers pour foutre avec l’auteur.


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