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Page:La France foutue, 1796.djvu/98

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LA FRANCE FOUTUE,

LA FRANCE.

Assassin de tes rois, prends garde à ta victoire.

D’ORLÉANS, (voulant la contraindre).

Je n’écoute plus rien.

LA FRANCE, (se défendant).

Je n’écoute plus rienMoi, j’écoute l’honneur,
Mon sang et mes regrets. Redoute ma fureur
Autant que mon mépris.
Autant que(L’Angleterre, fait un signe d’approbation).

D’ORLÉANS, (à ses satellites).

Autant que mon méprisCourageux bordelistes,
Fouteuses et fouteurs, tribades, sodomistes,
Égorgeurs des prisons, suppôts de mes plaisirs (56),
Foutez, enculez-vous, contentez vos desirs.
Vous êtes libres tous : le bonheur va renaître (57) ;
Que rien ne vous arrête, imitez votre maître,
Et foutons.

(Il s’empare de la France, et l’entraîne vers le
lit de repos).
LA FRANCE.

Et foutonsDe me foutre en vain espère-tu.
Péris, lâche assassin !…

Péris, lâche assassin !…(Elle le poignarde).

D’ORLÉANS.