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Page:La Harpe - Abrégé de l’histoire générale des voyages, tome 26.djvu/33

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San-Pedro, qui a environ trois lieues de tour, et qui est assez haut, gît au sud à quatre lieues et demie de l’extrémité orientale de la Dominica : nous ne savons pas s’il est habité. La nature n’y a pas répandu ses largesses avec profusion. Santa-Christina gît sous le même parallèle, trois ou quatre lieues plus à l’ouest. Cette île, qui court nord et sud, a neuf milles de long dans cette direction, et environ sept lieues de circonférence. Une chaîne étroite de collines d’une élévation considérable se prolonge dans toute la longueur de l’île. D’autres chaînes sortent de la mer et se joignent à celle-ci, dont elles égalent la hauteur. Des vallées resserrées et profondes, fertiles, ornées d’arbres fruitiers, etc., et arrosées par de jolis ruisseaux d’une eau excellente, coupent ces montagnes. Nous n’avons vu que de loin la Magdalena : sa position doit être à peu près 10° 25′ de latitude, et 138° 50′ de longitude. Ces îles occupent l’espace d’un degré en latitude, et à peu près un demi-degré en longitude ; savoir du 138e degré 47 minutes au 139e degré 13 minutes, longitude de l’extrémité occidentale de la Dominica.

» Le port de Madre de Dios, que j’ai nommé port de la Résolution, gît près du milieu de la côte ouest de Santa-Christina, et sous la terre la plus élevée de l’île. La baie, qui a près de trois quarts de mille de profondeur, et de trente-quatre à douze brasses d’eau, bon fond de sable, renferme deux anses sablonneuses