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Page:La Harpe - Abrégé de l’histoire générale des voyages, tome 27.djvu/236

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îles du grand Océan où aborderait Cook, lui ordonna d’y porter des animaux utiles à ces peuplades. On embarqua un taureau, deux vaches avec leurs veaux, quelques moutons, avec du foin et des graines pour leur subsistance. Cook se proposait d’en prendre encore d’autres au Cap.

« Afin de mieux remplir les généreux desseins du roi, on me donna, dit Cook, une quantité suffisante de graines de nos légumes qui pouvaient convenir aux habitans des îles du grand Océan, et ajouter à leurs moyens de subsistance.

» On me remit de plus, par ordre du bureau de l’amirauté, une foule de choses propres à augmenter l’industrie, et améliorer le sort des pays où je relâcherais. Les deux vaisseaux avaient d’ailleurs une cargaison assez considérable d’outils et d’instrumens de fer, de miroirs, de verroterie, qu’ils devaient échanger contre des provisions ou donner en présent.

» On s’occupa avec le même zèle des besoins des équipages ; on leur donna des vêtemens convenables pour les climats froids ; et on ne me refusa rien de ce qui pouvait, à quelques égards, contribuer à la santé, ou même à l’agrément de mes gens.

» Les soins de l’amirauté allèrent plus loin encore. Ses membres s’empressèrent de donner tous les moyens qui pouvaient rendre le voyage utile à toutes les nations. Ils envoyèrent à bord plusieurs instrumens d’astronomie et de