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Page:La Matinée libertine ou les Momens bien employés, 1787.djvu/108

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La Comtesse en poſture.

Quoi ! vous doutez encor !

L’Abbé.

Oui, ſi regardant tout ce que nous avons dit comme une plaiſanterie, je ne ferais pas mieux de baiſſer d’un cran… Quand il n’y a qu’un travers de doigt entre l’obéiſſance & l’outrage, on eſt indécis…

La Comtesse ſévèrement.

Si vous étiez aſſez impudent pour faire ſeulement ſemblant de vous tromper…

L’Abbé.

Paix, paix, point de colère. Je me mets à tous devoirs… (Il s’inſtalle). C’eſt bien là, n’eſt-ce pas ? — (La Comteſſe ne répond qu’en donnant des facilités). Eh bien ! je ne troque-