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Page:La Matinée libertine ou les Momens bien employés, 1787.djvu/119

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La Comtesse froidement.

Mais ! il me ſemble que non. Ne t’ai-je pas dit que ſon affaire était arrangée pour aujourd’hui ? Oh ! quand j’ai réſolu quelque choſe dans ce goût, c’eſt comme ſi l’on en avait un bon ſigné.

Cécile.

Ainſi donc ! Elle ne peut retenir un ſoupir. On peut être certaine que M. le Chevalier recevra, ce jour même, la récompenſe de ſon délicat amour ?

La Comtesse.

S’il n’était pas un nigaud, il ſerait venu ce matin. Je n’avais rien de mieux à faire que de le bien traiter : j’aurais renvoïé le Prieur.

Cécile.

Eh bien, Madame, prenez donc

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