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Page:La Matinée libertine ou les Momens bien employés, 1787.djvu/131

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capricieux connaiſſe à quel péril il s’était expoſé ; que tu lui faſſes voir ma réponſe, et qu’il ſçache que c’eſt à toi ſeule qu’il devra ſon pardon.

Cécile.

C’était aſſez mon intention, Madame… Quoiqu’il fût ſans doute plus délicat de lui laiſſer ignorer ces détails ; mais…

La Comtesse lui prennant la main.

Tu me fais venir une idée. N’aurais-tu pas quelque envie de te donner le Chevalier ?

Cécile avec embarras.

Moi, Madame ! Oſerais-je m’avouer à moi-même un penchant qui me rendrait coupable d’entrer en lice avec vous ?