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Page:La Matinée libertine ou les Momens bien employés, 1787.djvu/22

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neur de porter là. [On ſe doute où la Comteſſe place en même tems la main de Cécile]… quelque choſe de fort différent de ce que tu touches, il me ſerait permis d’eſpérer…

Cécile.

Vous m’embarraſſez étrangement. Dites-moi, s’il vous plaît, Madame, eſt-ce un perſiflage uſité dans vos cours que ces folies dont vous vous amuſez avec moi ?

La Comtesse.

Je ne perſifle point. Mes folies ſont celles d’une femme qui chérit toute eſpèce de plaiſir, & qui ſent ce que vaut celui de toucher des formes auſſi délicieuſes que celles de la charmante Cécile [Une main de la Comteſſe s’égare ſous les jupes de ſon amie]. Quelle