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Page:La Matinée libertine ou les Momens bien employés, 1787.djvu/93

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guère adroit. Au ſurplus, de quoi ne vient-on pas à bout avec les ſots ! — Mais ne ſçavez-vous que cela ?

L’Abbé.

Une bonne folie encor ! — La jolie Madame de Kerdoniec dont l’époux eſt en courſe depuis deux mois ſur une Frégate du Roi…

La Comtesse.

Eh bien ?

L’Abbé.

Sçavez-vous qu’elle eſt folle du petit violon Bambinello ? & ce qu’elle a imaginé pour s’arranger avec ce virtuoſe ſans être infidèle à ſes devoirs d’épouſe ? C’eſt ſa prétention. — Oh ! c’eſt bien l’arrangement le plus extraordinaire. Le petit Italien, qui n’y voit rien apparemment que de fort uni,

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