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Page:La Messaline française (éd. 1789), 1789.djvu/30

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transports. Elle étoit de mon inconnue. Voici ce qu’elle contenoit :

« Je suis flattée de votre impatience, chevalier. Je sais que vous m’avez cherché sur la terrasse, et que vous y êtes resté fort tard. Il m’a été impossible de m’y rendre, malgré tout le desir que j’en avois. Je ne suis pas libre, mon cher chevalier, et j’ai les plus grandes précautions à prendre. Vous voyez cependant que je ne vous ai pas oublié, puisqu’il m’a fallu vous faire chercher pour vous remettre ce billet. Venez après-demain, à la même heure et à l’endroit où vous m’avez trouvée. Adieu chevalier ».

Conçois tout l’excès de ma joie ; on m’appelle mon cher chevalier… On n’a pu se rendre sur la terrasse, malgré le desir qu’on en