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Page:La Messaline française (éd. 1789), 1789.djvu/60

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tu le verras, si tu acheve de lire cette histoire.

Je lui fis les sollicitations les plus vives pour qu’elle m’apprît son nom et celui de son amie. Elle se refusa longtems à mes instances. J’insistai, et j’obtins enfin ce que je desirois. Elle commença par me faire jurer sur l’honneur que jamais je ne révélerois ce qu’elle alloit m’apprendre. Je fis tout ce qu’elle voulut. — Eh bien, votre inconnue est la …, et moi je suis la duch… de Pol…, et ne suis pas sa sœur.

Je garde ma parole, mon ami, je ne prononcerai jamais le nom d’une femme dont le souvenir me sera toujours cher. Je ne t’en parlerai que sous le nom de l’inconnue. J’observerai à la rigueur le serment qu’on m’a fait faire ;