Aller au contenu

Page:La Messaline française (éd. 1789), 1789.djvu/72

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 64 )

ma défaite. Pendant cette scene, la lubrique duch… s’étoit servie de la main de notre aimable Agathe. Nous répétâmes ces exercices amoureux jusqu’au jour, La duch… sur-tout fut toujours étendue sur moi ou sur Agathe. Elle est insatiable.

Vacillant sur mes jambes, affoiblis par les excès auxquels je venois de me livrer, je regagnai lentement mon gîte je me suis mis au lit, et n’en sortis que le lendemain. Une nourriture succulente et le repos m’eurent bientôt rendu les forces que j’avois perdues. Je fus six jours sans retourner chez ma messaline. Déjà elle étoit occupée à former sa cabale aristocratique ; ce qui faisoit diversion à ses amours.

Le septieme, je reçus d’elle un billet, par lequel elle m’invitoit à passer chez