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Page:La Messaline française (éd. 1789), 1789.djvu/85

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tu le trouveras intéressant. Il te fait voir qu’elle est la conduite de ces femmes titrées, dont l’opulence et l’orgueil écrasoient et traitoient avec insolence la modeste vertu bourgeoise, qu’elles regardoient comme fort au-dessous d’elles. Mon exemple t’apprend Combien il est dangereux de se trop livrer à des amis perfides, et de ne pas mettre un frein à la fougue de ses passions. (Cette moralité te paroîtra sans doute bien singuliere, à la suite de descriptions aussi licencieuses).

Je vais incessamment tâcher de rentrer en France. Que risqué-je ? Je ne fus jamais au nombre des proscrits, puisque je n’ai point participé à leurs exécrables complots.

Adieu, mon ami, j’espere bientôt aller t’embrasser, etc.