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Page:La Morlière - Les Lauriers ecclésiastiques.djvu/130

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aller à l’heure qu’il est ? il est tard, vous dînerez avec moi, je suis seule, ne voulez-vous pas bien me tenir compagnie ? Mais, Madame, lui dis-je, en balbutiant quelques mauvais remercimens, vous me faites infiniment d’honneur… je suis au desespoir… je serois mortifié d’abuser de votre politesse… Il est charmant, dit-elle, en me regardant avec tendresse, il m’enchante : mais, tenez l’Abbé, cela est bon pour la première fois, à l’avenir dispensez-vous des complimens, ils m’excedent, je vous le dis une fois pour routes, vous êtes ici prié né, que cela soit fini. En disant ces paroles, elle sortit de son lit, en prenant simplement quelques précautions pour la forme, mais si legeres… Une de ses femmes étoit entrée qui lui aida à passer une robe. Aimable désordre… nature charmante… que ne vis-je pas dans ce fortune moment ! Je vous