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Page:La Rhétorique des putains, 1880.djvu/20

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lecture de cet ouvrage, et plus tu te trouveras curieux, agréable, intéressant. Sur quelque matière que l’on écrive, l’on cherche toujours à faire éclater son esprit, et à se rendre utile à la société. Je ne me propose jamais de faire briller mon esprit dans mes ouvrages ; je n’ai jamais pensé qu’au bonheur de l’humanité ; et, j’ose m’en flatter, sous quelque forme que ce soit, j’ai atteint mon but.

Nous vivons dans un siècle corrompu… que dis je ? nom vivons dans un siècle bien vertueux, où l’on ne parle que du Milieu ; l’on ne cherche que le Milieu où se trouve la vertu. Nous devons donc écrire sur le Milieu, parler du Milieu, si nous voulons qu’on nom lise et qu’on nous écoute.

Mon cher lecteur, nom savons que la prudence est un grand manteau qui couvre bien des choses : fais donc comme tant d’autres, blâme-moi en public, je le mérite peut-être ; mais lis-moi, fais-moi lire en secret, je le mérite sans doute, et je serai satisfait.


La Rhétorique des putains, Vignette de fin de chapitre
La Rhétorique des putains, Vignette de fin de chapitre