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Page:La Villestreux, Deux corsaires malouins sous le règne de Louis XIV, Libraire ancienne Honoré Champion, 1929.djvu/65

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CHAPITRE DEUXIÈME



En 1693, St-Malo n’était pas en état de se défendre, sinon contre une attaque, du moins contre les effets du bombardement que préparaient les Anglais, en représailles des pertes infligées à leur commerce, par les corsaires de cette ville.

En avant de ses remparts formidables, la défense extérieure n’existait pour ainsi dire pas.

Dans l’île Cézembre, il n’y avait aucun ouvrage de défense. À la Conchée, des travaux venaient d’être entrepris, sur l’ordre de Vauban, mais ils ne pouvaient pas être terminés avant deux ans. Sur le Grand Bé se trouvait une batterie.

La défense mobile, si nécessaire pour empêcher les galiotes à bombes de venir mouiller près de la ville et de la bombarder, ne comprenait que quelques chaloupes comman-