ver, sur tous les points, une résistance énergique.
A 2 heures du matin, le 14 juillet, l’ennemi appareillait et mouillait, à une portée et demie de canon, au nord du fort de la Conchée.[1]
Mais, ses préparatifs se prolongèrent, car ce ne fut qu’à 2 heures et demie de l’après-midi que quatre vaisseaux se rapprochèrent du fort, en ouvrant le feu, tandis que quelques galiotes, se joignant à eux, essayaient de ruiner les ouvrages, en envoyant deux cents bombes, dont deux seulement tombèrent sur le fort, tuant ou blessant deux hommes.
Après ce début assez insignifiant, l’ennemi retournait mouiller à une lieue au nord de la Conchée, tandis que les galères et les embarcations légères, venues de la ville, qui s’étaient portées à sa rencontre, se retiraient entre la Conchée et Saint-Malo.
Le lendemain, 15 juillet, au matin, l’attaque recommençait. Un officier ennemi vint d’abord reconnaître le côté du fort de la Conchée qui
- ↑ Rapport de M. de Nointel, intendant de Bretagne, et rapport de M. de la Marguerie, commandant du fort de la Conchée (Archives Nationales. Manuscrits. Marine, B.4.).