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Page:La Villestreux, Deux corsaires malouins sous le règne de Louis XIV, Libraire ancienne Honoré Champion, 1929.djvu/97

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CHAPITRE PREMIER



En créant la compagnie des Indes orientales, en 1664, Colbert lui avait donné le privilège de commercer avec les Indes, en Extrême-Orient et dans l’Océan Pacifique.

Mais, malgré la conception économique de l’époque, d’après laquelle les métaux précieux constituaient, surtout la richesse, ce commerce n’atteignit jamais l’Extrême-Orient, ni surtout les régions où se trouvaient les trésors du Nouveau Monde, dont le rêve hantait cependant l’imagination des aventuriers, et des commerçants[1].

  1. E. W. Dahlgren. Les relations commerciales et maritimes entre la France, et les côtes de l’Océan Pacifique. Paris, 1909.