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Page:La belle Cauchoise, 1788.djvu/106

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son bougre d’engin, et le lui tordant très-fortement, l’instrument en fut tellement affecté, qu’il m’inonda le con et les cuisses d’un torrent de foutre.

J’achevai pour lors de le désarçonner par un vigoureux coup de poing, que je donnai à son Priape apostolique, et je le renvoyai, en lui disant ces paroles :

Si tout prêtre vit de l’autel,
Toute putain vit du bordel

Foutant toujours avec des prêtres, n’auraient-ils pas dû me garantir, hélas ! par leurs prières, d’une petite vérolique qui m’a gâté au point, que ne sachant plus que faire, en attendant, j’écrivis ces mémoires. Maudite maladie ! infirmité cruelle ! qui, m’ayant ôté le peu d’agrément que j’avais reçu de la nature, me força de me faire maquerelle.


FIN.