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Page:Labé - Élégies et Sonnets, Sansot, 1910.djvu/94

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LOUISE LABÉ


C’est donq de l’ame une alteracion
De vain desir legerement naissante,
À tout obiet de l’espoir perissante,
Comme muable à toute passion ?

Ia ne soit crû, que la douce folie
D’un libre Amant d’ardeur libre amollie
Perde son miel en si amer Absynthe,

Puis que lon voit un esprit si gentil
Se recouurer de ce Chaos sutil,
Ou de Raison la Loy se laberynte.

non si non la.