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Page:Labé - Œuvres, t. 1-2, éd. Boy, 1887.djvu/130

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ESCRIZ



Dont elle put l’Vniuers rendre eſpris.
 Ouvrant l’amas des influz bienheureus,
 Duquel le rare zpuré par les Cieus
 Atire encor le bien né des eſprits.
Dieus qui ſoufrez flamboyer tel Soleil
 À vous égal, à vous le plus pareil,
 Témoin le front de ſa beauté première,
Permettrez vous choſe ſi excellente
 Patir l’horreur d’Atrope paliſſante.
 Ne la laiſſant immortelle lumière ?


d’immortel zele.

SONETTO.


Qui doue in braccio al Rodano ſi vede
 Girne le Sona queta, ſi ch’à pena
 Scorger ſi puo là doue l’onde mena,
 Si lenta muoue entr’al ſuo letto il piede :
Giunſi punto d’Amor, cinto di Fede,
 Di ſpeme priuo, e colmo de la pena,
 Ch’ all’ Alma (pria d’ogni dolcezza piena)
 Fa di tutto il piacere aperte prede ;
E mouendo i ſoſpiri à chiamar voi
 (Lungi dal voſtro puro aër’ ſereno)
 Sperai vinto dal ſonno alta quiete :