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Page:Labé - Œuvres, t. 1-2, éd. Boy, 1887.djvu/207

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NOTES ET VARIANTES.


Cette ode a pour auteur A. Fumée. (Voir ci-après l’Ode en faueur de D. Louïze Labé à ſon bon ſigneur.)

Dans les Epigrammata, de Théodore de Bèze (Lyon, 1553), on trouve aussi (page 109) une pièce latine intitulée In baſium Candidæ.


P. 111, l. 22. — La devise Non ſi non la, qui sert de signature à ce ténébreux sonnet, se retrouve au bas du premier et du dernier sonnet du Microcoſme de Maurice Scève. (Lyon, Jean de Tournes, 1562)


P. 112, l. 16. — On retrouve ce sonnet avec une variante au dernier tercet :

Ah, comme ardroit mon cœur réduit en cendre !


dans le livre III des Erreurs amoureuſes de Pontus de Tyard, sonnet XII.


P. 113, v. 16 — Belle à ſoy était l’anagramme de Loyſe Labé.


P. 114, l. 4. — Cette devise a été employée pour Claude de Taiilemont, notamment dans sa Tricarite, où il l’orthographie : Devoer de voer.


P. 114, l. 5. — Voir sur le titre de ce sonnet et sur sa signature les deux notes qui précédent.


P. 116, l. 11. — Ces vers me paraissent être de Jean de Vauzelles, prieur de Montrotier et curé de Saint-Romain. Il signait habituellement D’un vray zèle ; mais il usait et abusait du jeu de mot auquel son nom pouvait prêter. Le style amphigourique et ascétique du morceau rentre dans la manière ordinaire du prieur ; de plus, son premier quatrain est imité d’un quatrain de Pétrarque, et presque tous les ouvrages de Jean de Vauzelles sont des traductions ou des imitations italiennes.


P. 116, l. 12. — J’ai communiqué les vers italiens qui se trouvent dans les Écrits de divers poètes à M. le commandeur Conti, professeur à l’Université de Florence, et à M. le commandeur