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Page:Labiche, Delacour, Choler - Les Chemins de fer, 1867.djvu/144

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CLÉMENCE.

Monsieur, je vous donne ma parole d’honnête femme que vous ne le porterez pas en paradis…

JULES, à part.

Oh ! peu importe l’endroit, pourvu qu’il le porte.

GINGINET, finissant son peloton.

Voilà le reçu ! je l’ai !

LUCIEN.

Enfin !

GINGINET, lisant.

« Ne croyez pas un mot de ce que je viens de dire… »

JULES, à part.

V’lan ! ça y est !

GINGINET, continuant à lire.

« C’était pour détourner les soupçons de votre mari. Je vous aime toujours. »

CLÉMENCE, à Jules.

Monsieur, vous m’avez perdue !…

JULES, bas à Clémence.

Êtes-vous femme à fuir en Amérique ?

GINGINET, après s’être recueilli.

Mais ce n’est pas un reçu, ça !

JULES, étonné.

Ah ! bah !

GINGINET, à Jules.

Eh bien ! et vous ? votre peloton ?

JULES.

Voilà ! voilà ! (À part.) Au fait, il n’y a plus de danger !