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Page:Labiche, Delacour, Choler - Les Chemins de fer, 1867.djvu/23

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LES CHEMINS DE FER

PAULINE.[1]

Bien, monsieur Bernardon, à quatre heures… (Bas à Tapiou en passant près de lui.) Tu viendras me prendre à quatre heures… j’ai une course à faire…

TAPIOU.

Et ma place ?

PAULINE.

Tu l’auras ! (Elle sort au troisième plan à gauche.)

BERNARDON, la regardant sortir.

Elle me rappelle les grisettes de ma jeunesse… race aimable et perdue…

LUCIEN, venant de la caisse, deuxième plan à droite.[2]

Tiens ! monsieur Bernardon !

BERNARDON.

Ah ! monsieur Lucien Faillard, mon caissier… Vous venez de toucher…

LUCIEN.

Oui, monsieur… ici et à la Banque… il ne me reste plus que 59,000 francs à recevoir au Comptoir d’escompte…

TAPIOU, à part.

Nom d’un nom ! je ne me sens plus le bras… Je vais au vestiaire me le dégourdir un peu. (Il sort.)

BERNARDON, qui a tiré son calepin et calculé.

Cela vous fera 150,737 francs 08…

LUCIEN, qui a aussi tiré son calepin.

Tout juste.

  1. Tapiou, Pauline, Bernardon.
  2. Tapiou, Bernardon, Lucien.