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Page:Labiche, Delacour, Choler - Les Chemins de fer, 1867.djvu/49

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JULES.

J’emporterai mon album…

COURTEVOIL.

Moi, des témoins… et ne me faites pas droguer ! (Il sort par le fond.)


Scène IX

JULES, BERNARDON, puis GINGINET, CLÉMENCE, JENNY, COLOMBE, TAPIOU, Public.
JULES, seul.

C’est un joli militaire !… Est-il bête ! Ah ! je sais bien qui est-ce qui n’ira pas ce soir à Strasbourg.

BERNARDON, entrant, troisième plan gauche.

J’ai mon jeton. (Apercevant Jules.) Ah ! le voilà.[1]

JULES.

Mon oncle !

BERNARDON.

Tu as reçu ma lettre… voici ce dont il s’agit. Tu vas partir ce soir pour Strasbourg.

JULES.

Strasbourg ! Ah ! non ! impossible !

BERNARDON.

Comment !

JULES.

Marseille, si vous voulez.

BERNARDON.

Quelle est cette plaisanterie ? Si tu refuses, je te coupe ton crédit… tu n’auras plus un sou de moi…

  1. Bernardon, Jules.