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Page:Labriolle - La Réaction païenne, 1934.djvu/369

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CHAPITRE II

L’EMPEREUR JULIEN

I. Diversité des conceptions que les historiens, les poètes, les dramaturges se sont formées de Julien. — II. Julien fut-il un prince tolérant ? — III. Sa formation chrétienne. — IV. Son goût d’hellénisme. — V. Les côtés équivoques de sa théurgie. — VI. Sa ferveur païenne. — VII. Son programme religieux. — VIII. Quelle place aurait-il laissée à la liberté de conscience ? — IX. Ses premières attaques contre les « Galiléens ». — X. Il prépare un grand ouvrage antichrétien. — XI. Qu’en subsiste-t-il ? — XII. Conception générale que Julien se forme du christianisme. — XIII. Le Dieu des chrétiens. Judaïsme et christianisme. — XIV. Le Christ, selon Julien. — XV. Les Apôtres. — XVI. Les aspects contemporains de la vie de l’Église. — XVII. Dans quelle mesure la critique de Julien est-elle originale ? — XVIII. Quelles réserves appelle-t-elle ? — XIX. Résultats effectifs de son effort de polémiste. — XX. Deux fidèles de Julien « l’Apostat ». — XXI. Libanius. — XXII. Ammien-Marcellin.

I

Quand on connaît le complexus de regrets, de colères, de mépris et de craintes dont l’amertume tourmentait tant d’âmes, en face des grandes transformations opérées sous l’influence du christianisme, on comprend mieux l’enthousiasme que suscita la réaction de l’empereur Julien et les chaleureuses sympathies qui s’attachèrent à sa mémoire.