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Page:Laclos - De l’éducation des femmes, éd. Champion, 1903.djvu/156

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XVIIo

9 nivose an III. Levée des scellés.

Marguerite-Julie Poquet, femme de J.-F. Dupuis, cuisinier, quittant le service de Mme Laclos, requit de n’avoir plus la garde des scellés.

« Déférant à la requisition qui précede, nous, juge de paix, susdit et soussigné, assisté de notre greffier ordinaire, nous sommes transportés palais Égalité, cour des Fontaines, maison et appartement dudit citoyen Laclos, dans lequel étant, nous y avons trouvé la citoyenne Marie Soulanges Duperré, son épouse, à laquelle nous avons déclaré le motif de notre transport. Elle nous auroit dit qu’elle ne s’opposoit nullement a ce que nous établissions une autre gardienne de nos scellés. » La garde des scellés fut alors confiée « à la citoyenne Marie-Anne Mantot, fille majeure, attachée, dès ce moment, a laditte citoyenne Laclos ». Le 28 décembre 1793, Marie Soulanges Duperré recevait un arrêté du Comité de Sûreté générale en vertu duquel Choderlos de Laclos, détenu à Picpus, serait extrait de la prison pour assister à la levée des scellés.