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Page:Laforgue - Œuvres complètes, t4, 1925.djvu/180

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ŒUVRES DE JULES LAFORGUE

époque je voulais être éloquent, et cela me donne aujourd’hui sur les nerfs. — Faire de l’éloquence me semble si mauvais goût, si jobard !

La chanson du Petit Hypertrophique est une chose de l’époque où je vous ai connu. Amitiés à la lune a été rêvé dans le Thiergarten à Berlin, comme pendant à mes Soleils remis à leur place, dédié à vous et à Kahn. Le Spleen des nuits de juillet est aussi de Berlin[1].

Je voulais vous envoyer aussi une chose drôle et très douce sur les jeunes femmes enceintes, ce sera pour la prochaine fois,

Mais comme je vous dis : je ne sais pas ce que je voudrais que fussent des vers et des poésies.

Avez-vous lu les Aveux de Bourget ?

Je vais vous dire Adieu. Il faut que je relise Carême pour le commencer ce soir. Mais je vais me mettre à rêver à notre voyage en Italie. Avez-vous lu les Quatre petits romans de Richepin ?

Écrivez-moi long. Causons vers — femmes — et renoncement.

Envoyez-moi la photographie en question.

Jules Laforgue.
  1. Poèmes que l’on trouvera dans le Sanglot de la Terre. (Cf. Poésies, t. I.)