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Page:Laforgue - Œuvres complètes, t4, 1925.djvu/217

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LETTRES 1881-1882

LIV

À SA SŒUR

1882, dimanche [Paris, 29 octobre].
Ma chère Marie,

Encore dimanche. Je crois que je pars demain soir. Donc envoie-moi lettres chez Henry ou à Bade, ou plutôt attends — je t’écrirai le premier, aussitôt arrivé là-bas.

Je viens de chez Bourget où il y avait des tas de gens. L’Irréparable paraît au mois de février.

T’ennuies-tu toujours outre mesure ? j’espère que non. Tu arriveras à te faire une raison avec le sentiment même que la providence (!) nous a fait encore la part bonne.

Depuis trois jours, averses torrentielles et inépuisables, je rentre trempé. Je passe mes journées ou à peu près à la Bibliothèque et le soir chez Henry. Voilà qu’on vient m’interrompre ! je te récrirai