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Page:Laforgue - Œuvres complètes, t4, 1925.djvu/70

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ŒUVRES DE JULES LAFORGUE

dorff. Si je ne me trompe, c’est bien un chambellan, n’est-ce pas ? Il est peut-être au palais du Roi. Mais je connais le comte de Nesselrode, le grand-maître de l’Impératrice, un charmant et sceptique monsieur, avec qui j’ai passé une journée en chemin de fer. — Je l’ai bien étudié, et j’ai écrit des pages sur lui uniquement pour le plaisir de l’analyser ou du moins d’analyser le monsieur qu’il me semblait être[1].

Vous parlez de M. Lippmann et de M. votre cousin. Je serais bien, bien heureux de faire leur connaissance et d’avoir ces deux relations. Ai-je besoin de vous dire combien je serais reconnaissant des deux lettres d’introduction dont vous me parlez. Je les attends avec impatience et les ajoute à tout ce que je vous dois déjà.

Vous me parlez d’une étude sur les dessins His de la Salle, sans doute à propos du catalogue de M. de Tauzia[2]. Hélas ! nous ne recevons ici ni la Gazette ni l’Art.

  1. Le comte de Nesselrode, grand-maître de la cour de l’Impératrice, un bon vivant et un brave homme, trop borné pour chercher les défauts de son prochain, trop indifférent aux choses de ce monde pour les remarquer en beau ou en laid. » (Comte Paul Vasili, La société de Berlin, p. 52. Paris, 1883).
  2. Le catalogue des dessins du Musée du Louvre, où toute la partie concernant les dessins de l’école allemande a été rédigée par Charles Ephrussi.