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LETTRES 1881-1882
Ardent reposoir où monte, le soir.
L’encens triste des choses…
La débauche et la mort sont deux aimables filles[1].
Et Kahn ? pas de nouvelles ?
De l’arrière-saison le rayon jaune et doux[2].
Que les soleils sont beaux dans les chaudes soirées[3].
« Dieu s’aime soi-même d’un amour intellectuel et infini » [Spinoza].
« La Béatitude est l’amour de Dieu. »
J’ai le cœur très pourri de tristesse.
Guten Abend
Lehn’ deine Wang’ an meine Wang’ ! [4]
O schwöre nicht und küsse nur,
Ich glaube keinem Weiberschwur !…
O schwöre, Liebchen, immerfort[5].
Und wüssten’s die Blumen, die kleinen,
Wie tief verwundet mein Herz,
- ↑ Les Fleurs du Mal : Les deux bonnes sœurs.
- ↑ Ib. : Chant d’automne.
- ↑ Ib. : Le Balcon.
- ↑
Bonsoir.
Appuie ta joue à ma joue (H. Heine, Intermezzo, VI).
- ↑
Ô ne jure pas, baise seulement,
Je ne crois à aucun serment de femme !…
Ô jure, aimée, perpétuellement ! (H. Heine, ib., XIII).