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Page:Laforgue - Œuvres complètes, t6, 1930.djvu/14

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VIII
ŒUVRES COMPLÈTES DE JULES LAFORGUE

une pension ici. Il est inutile que je reste ici plus longtemps. J’y ai exploité tout ce que j’avais à y exploiter, maintenant j’y perds mon temps. »

Et dans une lettre adressée de Berlin à sa sœur Marie le 8 septembre 1886, deux jours avant son départ définitif d’Allemagne, il fait allusion à cet ouvrage sur Berlin :

« Je pars demain soir pour la Belgique, je vais chez les Ysaye, comme je te l’ai dit, et, ce que je ne puis faire ici, je vais travailler à mon livre sur Berlin dont l’Illustration m’a déjà demandé des chapitres. (Si ce livre est bien lancé, quel rêve ! nous nous marierons tout de suite, et nous irons vous voir, serait-ce en plein mois de janvier, pourvu que je ne meure pas de bonheur !) »

Il ne réussit à publier que trois chapitres de son livre, non pas dans l’Illustration, mais au Figaro et encore ne le fit-il que sous un pseudonyme, explicite d’ailleurs, Jean Vien : mais ses lettres à Charles Ephrussi, à Téodor de Wyzewa et à sa sœur Marie, durant les derniers mois de sa vie, entre avril et août 1887, témoignent assez quel intérêt il prenait à la publication prochaine de ce livre, et une lettre qu’il écrivit à Téodor de Wy-