ALLEMAGNE
vant la bonne guerre, l’Allemand se représentait
dans les œuvres d’art militaires,
vengeur et furieux. On sait que s’il y a la
furia francese, il n’y a pas moins le furor teutonicus.
Depuis la guerre, il se représente calme,
confiant ; cela correspond à la délicieuse image
trouvée par la Gazette de Cologne : « L’homme
de la landwehr ira poser sa large main sur le
volcan parisien. »
Cette attitude hypocrite s’étale dans les bas-reliefs d’une frise qui orne la façade de l’école militaire des cadets :
Des fantassins, tout équipés, partent calmes et confiants, et font en se retournant des gestes de retour triomphant. Un cuirassier monte à cheval. Un fantassin serre la main de sa fiancée (ils doivent être fiancés) laquelle a un panier au bras. Un second cuirassier embrasse sa femme, puissante et noble Germaine, qui tient un bébé