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Page:Laforgue - Œuvres complètes, t6, 1930.djvu/238

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ŒUVRES COMPLÈTES DE JULES LAFORGUE

avec R. l’antipathie instinctive devinée — Mlle de Jo. [Max] Klinger. Une photo de Dell-Era faisant une pointe et souriant.

Samedi 31. — Tristan et Ysolde — drames Mallarméens — Couché à 4 heures — Mon porte-plume — Seul au monde.

(Sous la rubrique « Notes ») — Dîners sommaires — pipes nombreuses — Démocratie — Mon Faust — mort à Gidel à Louis le Grand — Indigestion de Carmen[1] — Gudrun.

AVRIL

Dimanche 1er. — Soleil — Que fait en ce moment l’être qui dessina les chats en regard desquels j’écris ????? fini Démocratie — (ce soir non la H. mais la Schöl) Une heure à l’Opéra les Rattenfänger[2]. Un joli décor — La Princesse F[rédéric] Ch[arles] — échange de coups d’œil — que fait ce mystérieux lord de Bourget ?[3]

  1. Carmen de Bizet était l’opéra favori de l’Impératrice qui n’allait plus au théâtre que lorsqu’on l’y donnait ; aussi pour flatter l’Impératrice en abusait-on : et Laforgue y allait-il, de corvée.
  2. Opéra de Nessler (1841-1890) sur la légende du preneur de rats de Hameln. Cet opéra datait de 1879.
  3. Paul Bourget était alors à Oxford.