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Page:Laforgue - Œuvres complètes, t6, 1930.djvu/246

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ŒUVRES COMPLÈTES DE JULES LAFORGUE

et l’autre du Freischütz, Tannhäuser, Lohengrin, Carmen !) la locomotive déraille. — Les chauffeurs tremblants — locomotive lente enlevée aux voyageurs arrivant de Mannheim ! bout de tendresse, serrements de mains tièdes avec R. — arrivé ici à 1 1/2 — ma vieille chambre avec un faux Berchem ou Dujardin[1] — installation — dodo, réflexions sur la vie.

à Bade — les journées passent ne sais comme. Pas la force de m’atteler à une besogne — on mange trop bien — on fume trop. On n’est pas assez seul, voisins, voisines. Il y a dans l’air trop de tentations de promenades. —

MAI

Mardi 1er. — Avec R. Tendresse — Cigares — Le Salon là-bas — Rage d’esclave — Ambition — sans le sou — Rochegrosse — Les Furstenstein —

Mercredi 2. — Rage de dents — promenades éternelles — bons repas — cigares — La complainte des vieilles tapisseries de haute lisse. Les Rantzau.

  1. Une copie de Berchem ou de Karel Dujardin, les deux « petits Hollandais du XVIIe siècle ».