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Page:Laforgue - Œuvres complètes, t6, 1930.djvu/275

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AGENDA

les 2 Avricourt — le train d’été à partir d’Oos à 11 h. Richard — les fenêtres Mindorff et Bachem éclairées seules — la sœur Placida circulant blanche arrangeant des coussins.

Dimanche 4. — Jour tiède de printemps l’unique boudiné de Bade.

Lundi 5. — Je passe le blaireau de l’euphuisme sur ma complainte. Oh ! cette cloche des après-midi de mai ! le Kurgarten fouetté d’averses par rafales — Et les belles feuilles mortes — Et les deux monts d’un vert noir profond et vivace tacheté de rousseurs —

Mardi 6. — Quelle interruption !… et quelle mélancolie — Ma table — No 19 villa Mesmer[1] — la lampe — la cire de Cros qui me sourit — remis — viens de dîner dans la blanche Speise-Saal — Le jet d’eau en bas — Un piano joue des fugues quelconques — Mélancolie idéale ! et tout me convie à m’y abandonner — Et je n’ose — Que je suis un pauvre être inquiet.

Lundi 12. — Averses patientes comme des anges — départ midi — Deux impotentes — avec Schliep[2] — le Corydon de Gratz — la Sapho de Bade — le mot de Gortchakoff

  1. Villa qu’habitait l’impératrice à Bade.
  2. Un docteur de la cour.