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Page:Lagrange - Œuvres (1867) vol. 1.djvu/273

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Je multiplie par et j’intègre ; j’ai

où l’on voit que la valeur de l’intégrale du dernier terme doit être égale à zéro lorsque puisque dans ce cas les deux autres termes se détruisent d’eux-mêmes. On aura donc

Or, si l’on fait et que l’intégration soit supposée commencer du point où on aura

ce qui nous fait connaître la manière dont les valeurs de la fonction qui sont de part et d’autre à distances égales de l’extrémité de l’axe, doivent être liées entre elles. Or il est aisé de voir, en relisant les nos 20 et 22, que dénote ici la même chose que et la même chose que donc l’équation précédente donne le même rapport entre et qu’on a trouvé dans le dernier des numéros cités, et par conséquent aussi la même continuation de la courbe au delà de Il est vrai que l’équation entre et donnée dans l’endroit mentionné n’était d’abord censée appartenir qu’à la seule portion de l’axe comprise depuis l’abscisse a jusqu’à l’abscisse et que pour toutes les autres abscisses plus grandes à l’infini, on a donné une manière générale de continuer la courbe au moyen des branches déjà connues ; mais il ne faudra que considérer toutes les branches de continuation au delà de pour s’apercevoir qu’elles auront constamment avec, celles qui sont en deçà de le même rapport que la quantité a avec la quantité