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Page:Lagrange - Œuvres (1867) vol. 1.djvu/281

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avec une vitesse constante et égale à qui est la même que nous avons trouvée plus haut dans la première hypothèse (12). On pourrait ici développer les lois particulières que chaque particule d’air observera dans ses mouvements, dépendamment des premières impressions et produites par le corps sonore ; mais laissant ces discussions peu importantes en elles-mêmes, nous nous contenterons de faire observer en général la variation des quantités et à mesure que le temps augmente.

Pour cela, comme l’espace est toujours très-petit (14), on peut, sans erreur sensible, lorsque le temps a déjà une valeur considérable, négliger par rapport à ainsi il viendra

d’où l’on voit qu’en général les valeurs de et de diminuent dans la raison inverse de ou de ce qui montre que la force ou l’intensité du son doit décroître à très-peu près dans la raison inverse des distances simples du centre de propagation.

Je ne pousserai pas plus loin l’examen de ces formules et je ne chercherai pas non plus à déduire de la théorie exposée dans le no 22 les lois de la réflexion qui aurait lieu dans l’hypothèse présente, si la masse de l’air était renfermée dans un vase sphérique de grandeur finie. Ces recherches étant de peu d’utilité, je me contenterai d’en avoir posé tous les principes dans la solution générale du Problème précédent.