Aller au contenu

Page:Lamarck - Philosophie zoologique 2.djvu/167

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

d’obéir à l’action d’une cause excitatrice, d’exécuter des mouvemens qu’on nomme organiques ou vitaux, et desquels il reçoit la faculté de produire, selon son espèce, les phénomènes connus de l’organisation ;

2o. Que la cause excitatrice des mouvemens vitaux est étrangère aux organes de tous les corps vivans ; que les élémens de cette cause se trouvent toujours, quoiqu’avec des variations dans leur abondance, dans tous les lieux qu’ils habitent ; que les milieux environnans les leur fournissent, soit uniquement, soit en partie ; et que, sans cette même cause, aucun de ces corps ne pourroit jouir de la vie ;

3.o Que tout corps vivant quelconque est nécessairement composé de deux sortes de parties ; savoir : de parties contenantes, constituées par un tissu cellulaire très-souple, dans lequel et aux dépens duquel toute espèce d’organe a été formée, et de fluides visibles contenus, susceptibles d’éprouver des mouvemens de déplacement, et des changemens divers dans leur état et leur nature ;

4o. Que la nature animale n’est pas essentiellement distinguée de la nature végétale par des organes particuliers à chacune de ces deux sortes de corps vivans ; mais qu’elle l’est principalement par la nature même des substances qui entrent dans la composition de ces deux sortes de corps :