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Page:Lamarck - Philosophie zoologique 2.djvu/226

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terminé le complément des parties que peut offrir ce système. Effectivement, elle s’occupa long-temps encore du développement graduel du cerveau, et parvint à y ébaucher le sens de l’ouïe, dont les premières traces se montrent dans les crustacés et dans les mollusques. mais ce n’est toujours là qu’un cerveau très-simple, lequel paroît être la base de l’organe du sentiment, puisque les nerfs sensitifs et ceux des sens particuliers existans viennent tous s’y réunir.

En effet, le ganglion terminal qui constitue le cerveau des insectes, et des animaux des classes suivantes jusqu’aux mollusques inclusivement, quoiqu’en général partagé par un sillon et en quelque sorte bilobé, n’offre cependant aucune trace de ces deux hémisphères plissés et développables, qui recouvrent et enveloppent, par leur base, le véritable cerveau des animaux les plus parfaits, c’est-à-dire, cette partie de l’encéphale qui contient le foyer du système sensitif : conséquemment les fonctions qui sont propres aux organes nouveaux et accessoires que je viens de citer, ne sauroient s’exécuter dans aucun des animaux sans vertèbres.