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Page:Lamarck - Philosophie zoologique 2.djvu/462

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Enfin, celles des arachnides qui ont fréquenté les eaux, qui se sont ensuite progressivement habituées à vivre dans leur sein, et qui ont fini par ne plus s’exposer à l’air, ce qu’indiquent assez les rapports qui lient les scolopendres aux iules, celles-ci aux cloportes, et ces derniers aux aselles, crevettes, etc., ont amené l’existence de tous les crustacés.

Les autres vers aquatiques, qui ne se sont jamais exposés à l’air, multipliant et diversifiant leurs races avec le temps, et faisant à mesure des progrès dans la composition de leur organisation, ont amené la formation des annelides, des cirrhipèdes et des mollusques, lesquels forment ensemble une portion non interrompue de l’échelle animale.

Malgré l’hiatus considérable qui se trouve pour nous entre les mollusques connus et les poissons ; néanmoins, les mollusques, dont je viens d’indiquer l’origine, ont, par l’intermédiaire de ceux qui nous restent à connoître, amené l’existence des poissons, comme il est évident que ceux-ci ont donné lieu à celle des reptiles.

En continuant de consulter les probabilités sur l’origine des différens animaux, on ne peut douter que les reptiles, par deux branches distinctes que les circonstances ont amenées, n’aient donné lieu, d’un côté, à la formation des oiseaux,