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Page:Lamarck - Philosophie zoologique 2.djvu/57

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sans cesse dans ces fluides composés, qui s’en séparent ensuite, et dont une partie s’assimile et s’unit aux organes, tandis que l’autre est rejetée au dehors. » (Rech. sur les Corps vivans, p. 8 et 9.)

De même j’étois fondé en raisons, lorsque j’ai dit, « que l’état d’organisation dans chaque corps vivant a été obtenu petit à petit par les progrès de l’influence du mouvement des fluides (dans le tissu cellulaire d’abord, et ensuite dans les organes qui s’y trouvent formés), et par ceux des changemens que ces fluides y ont continuellement subi dans leur nature et leur état, par la succession habituelle de leurs déperditions et de leurs renouvellemens. »

Enfin, j’étois autorisé par ces considérations, lorsque j’ai dit, « que chaque organisation et chaque forme acquises par cet état de choses et par les circonstances qui y ont concouru, furent conservées et transmises par la génération, jusqu’à ce que de nouvelles modifications de ces organisations et de ces formes eussent été acquises par la même voie et par de nouvelles circonstances. » (Rech. sur les Corps vivans, p. 9)

Il résulte de ce que je viens d’exposer, que le propre du mouvement des fluides dans les corps vivans, et par conséquent du mouvement or-