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Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 1.djvu/240

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MÉDITATIONS.

Tombe tout entière
Sous ses traits brûlants,
Comme la poussière
Qu’emportent les vents.


Où sont ces fiers Ismaélites,

Ces enfants de Moab, cette race d’Édom,

Iduméens, guerriers d’Ammon,

Et vous, superbes fils de Tyr et de Sidon,

Et vous, cruels Amalécites ?


Les voilà devant moi comme un fleuve tari,
Et leur mémoire même avec eux a péri !

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Que de biens le Seigneur m’apprête !

Qu’il couronne d’honneurs la vieillesse du roi !
Éphraïm, Manassé, Galaad, sont à moi ;
Jacob, mon bouclier, est l’appui de ma tête.

Que de biens le Seigneur m’apprête !

Qu’il couronne d’honneurs la vieillesse du roi !


Des bords où l’aurore se lève
Aux bords où le soleil achève
Son cours tracé par l’Éternel,
L’opulente Saba, la grasse Éthiopie,

La riche mer de Tyr, les déserts d’Arabie,

Adorent le roi d’Israël.