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Page:Lambert - Le Mandarin.pdf/172

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XIV

CECI ET CELA


Pé-Kang était chaque jour assailli par une foule d’idées nouvelles qu’il avait un mal extrême à classer ; elles lui arrivaient de toutes parts, revêtues de formes définitives. Le mandarin, qui n’avait pu assister à leur lente formation, les acceptait forcément sur la foi d’appréciations étrangères. Il sentait que pour remonter aux sources des vérités nouvelles, il lui faudrait provoquer des explications d’une banalité ridicule.

Que de fois, l’esprit alourdi, tendu, le cœur serré, Pé-Kang se laissa gagner par des décou-