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Page:Lamirault - La Grande encyclopédie, inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts, tome 19.djvu/629

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mêmes appartiennent à la raison. La révélation supplée à sa faiblesse, suite du péché. La science a tout droit sur le phénomène, mais l’être ne peut être qu’objet de foi. La foi se complète par la science. Les principaux ouvrages de Gùnther sont : Vorschule zur speculativen Théologie (1828, 2 vol) ; Siid-und Nordlichter am Horimnte speculativer Théologie ( 1 93%) ;Januskœpfe fur Philosophie und Théologie (en collab. avec le médecin viennois Pabst, 1834) ; Die Justcmilieus in der deutschen Philosophie gegenwœrtiger Zeit (1838) ; Eurystheus und Herakles, metalogische Kritiken und Mcditationen (1843) ; le journal Lydia, de 1849 à 1854, en collab. avec Veith. C-el. GÙNTHER (Gustave-Biedermann), chirurgien allemand, né à Schandau, près de Dresde, le 22 févr. 1801, mort à Leipzig le 8 sept. 1866. Il créa en 1831 un institut orthopédique à Hambourg et en 1837 fut nommé professeur de chirurgie à Kiel, en 1841 passa à Leipzig avec le même titre et celui de directeur de la clinique chirurgicale. Gûnther fut un professeur remarquable, un excellent clinicien et un habile opérateur. Parmi ses nombreux ouvrages, citons : Dos llandgelenk, etc. (Hambourg, 1841, 1830, in-8) ; Operationslehre am Leichname (Leipzig, 1843-44, gr. in-4) ; Die chirurg. Anatomie in Abbildungen... Atlas, etc. (Hambourg, 1844, gr. in-4 ; 1830, gr. in-4) ; Lchre von den blutigen Operationen am menschlichen Kôrper, etc. (Leipzig, 1853-66, gr. in-4), son ouvrage capital ; Leitfaden vu den Opérât, am menschl. Kôrper, etc. (Leipzig, 1859-63, in-8). D r L. Hn. GÙNTHER (Albrecht-Carl-Ludwig-Golthilf), zoologue anglais, né à Esslingen (Wurttemberg) le 3 oct. 1830. Après avoir étudié successivement la théologie, l’histoire naturelle et la médecine dans diverses universités de sa patrie d’origine et y avoir conquis les grades de docteur en philosophie (à Stuttgart, en 1833) et de docteur en médecine (à Tubingue, en 1853), il passa à Londres, entra en 1838, comme assistant, au British Muséum et y fut nommé, en 1875, conservateur de la section de zoologie. Il est membre de la Société royale de Londres. Outre plus de deux cents mémoires et notes en allemand et en anglais nsérés dans les Jahreshefte des Vereinsfiir Naturkunde Stuttgart), dans les Proceedings de la Zoological Society ans les Archiv de Wiegmann, dans le Record of zoological Literature , qu’il a fondé en 1864, dans les Annals and Magazine ofnatural history, dont il est un des directeurs, dans les Philosophieal Transactions, etc., il a fait paraître : Die Fische des Neckars (Stuttgart, 1853) ; Medicinische Zoologie (Stuttgart, 1858) ; Catalogue of the Colubrine Snakes in the collection of the British Muséum (Londres, 1858, in-12) ; Catalogue oftheBatrachia Salientia... (Londres, 1858, in-8) ; Catalogue of the Fishes... (Londres, 1859-70, 8 vol. in-8) ; The Reptiles of british India (Londres, 1864, in-4) ; The Gigantic Land-Tortoises (Londres, 1877, in-4) ; Introduction to the study of Fishes (Edimbourg, 1880, in-8) ; Deep-Sea Fishes (Londres, 1887, in-4), et des guides pour la visite de plusieurs collections du British Muséum : colibris, reptiles, etc. L. S.

Bibl. : Liste des principaux mémoires antérieurs à 1874 dans le Catalogue ofseientific papers, édité par la Société royale ; Londres, 1869 et 1877, t. III et VII, in-4. GUNY. Corn, du dép. de l’Aisne, arr. de Laon, cant. de Gourcy ; 616 hab.

GUNZ. Rivière de Bavière, prov. de Souabe, affluent de dr. du Danube, formée par deux branches qui se réunissent près de Lauben. Elle coule au N., a 75 kil. de long et finit près de Gunzburg.

GÙNZBURG. Ville d’Allemagne, royaume de Bavière, prov. de Souabe, sur le Danube, en aval du conlluent de laGùnz ; 4,000 hab. environ. Vieux château. Asperges renommées. Ney y défit l’archiduc Ferdinand le 9 oct. 1805. GUNZENHAUSEN. Ville d’Allemagne, royaume de Bavière, prov. de Franconie moyenne ; 4,000 hab. environ. Belle église de 1448.

613 — GONTIIER — GURLITT

GUOY. Pays du Sénégal, sur la rive gauche du fleuve Sénégal et de la rivière Falémé. On y compte une quinzaine de villages. Le principal centre de population est Touabo. La majeure partie du Guoy est soumise a la France. GURA-Saratu. Village de Roumanie, district de Buzau. Eaux minérales.

GURA-Vaii. Rivière de Roumanie. Elle prend sa source au mont Paringu et se jette dans l’Oltu, au village du même nom (district d’OItu).

GURAN. Coin, du dép. de la Haute-Garonne, arr. de Saint-Gaudens, cant. de Saint-Béat ; 249 hab. GURAT. Coin, du dép. de la Charente, arr. d’Angoulème, cant. de Villebois-la-Valette ; 506 hab. GURBE. Affluent de I’Aar, dans le cant. de Berne. Sa source est au pied de la chaîne du Stockhorn et il se jette dans l’Aar près de la petite ville de Belp. GURCY. Com. du dép. de Seine-et-Marne, arr. de Provins, cant. de Donnemarie ; 205 hab.

GURGUEIA. Rivière du Brésil, prov. de Piauhy, dans la partie septentrionale du pays. Principal affluent de droite de la Parnahyba, le Gurgueia prend sa source dans la serra do Piauhy, coule du S. au N. sur un parcours de plus de 000 kil. où il forme le grand lac de Parnagua et traverse les comarcas de Panargua et de Sâo Goncalo. Le Gurgueia égale presque le Parnahyba par son développement et a un bassin plus étendu où il reçoit un plus grand nombre d’affluents.

GURGY. Com. du dép. de l’Yonne, arr. d’Auxerre, cant de Seignelay ; 562 hab.

GURGY-i.a-Ville ou la-Pierre. Com. du dép. de la Côte-d’Or, arr. de Chàtillon-sur-Seine, cant. de Receysur-Ource ; 147 hab.

GURGY-le-Chateau. Com. du dép. de la Côte-d’Or, arr. de Chàtillon-sur-Seine, cant. de Recey-sur-Ource ; 262 hab.

GURGY (Edmond et Henry Burat de) (V. Burat). GURJUN (Baume de). Oléo-résine très employée, dans l’Inde, comme succédané du baume de copahu et "qu’on extrait, par incisions, du tronc de plusieurs espèces de Dipterocarpus, notamment des D. alatus Roxb., D. trinervis Bl. et D. turbinatus Gaertn. Il est employé depuis plus d’un demi-siècle comme succédané du copahu dans le traitement de la blennorrhagie et de la blennorrhée. M. Vidal l’a conseillé, le premier, en France, dans le traitement de la lèpre. Il possède sur le copahu l’avantage de ne pas donner de renvois et de produire rarement des coliques et de la diarrhée. On n’observe pas non plus avec le gurjun, comme avec le copahu, d’éruption cutanée. Les doses sont de 10 à 20 gouttes pour l’huile essentielle de gurjun, de 4 à 6 gr. pour le baume, à prendre immédiatement avant le repas. On peut encore l’administrer dans des capsules gélatineuses contenant 0,30 de substance, ou sous forme de bols solidifiés à l’aide de magnésie anglaise ou de carbonate de magnésie.

GURK. Nom de deux rivières d’Autriche : la première, affluent de g. de la Drave, coule en Carinthie ; longue de 105 kil., elle descend du Kaltebenkopf, parcourt la gorge de Weitensfeld et la plaine de Klagenfurt, arrose Gurk, Strassburg, reçoit à g. la Metnitzet la Gœrschitz, à droite la Clan, qui passe à Sankt-Veit et Klagenfurt. — La seconde Gurk est un affluent de dr. de la Save qui arrose la Carniole ; longue de 82 kil., elle passe à Weixelburg, Seisenburg, Budolfswerth, Landstrass et finit à Bann. GURK. Ville d’Autriche, duché de Carinthie, district de Sankt-Veit, sur la Gurk ; 600 hab. Ancien évêché fondé en 1072, transféré en 1787 à Klagenfurt. Eglise romane du xu c siècle, avec crypte.

GURKO (V. Gourko).

GURLITT (Johann-Gottfried), pédagogue et archéologue allemand, né à Halle (Prusse) le 11 mars 1754, mort à Hambourg le 14 juin 1827. Il fit ses études de philosophie et de théologie à Leipzig en 1773, fut de 1778 à 1802j-ecteur du Paedagogium de Kloster-Bergen près de