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Page:Lamontage - Par nos champs et nos rives, 1917.djvu/18

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à la campagne



« C’est à ma coupe d’ambroisie
« Que tu vins t’abreuver un jour ;
« Dans ma coupe est la poésie :
« II n’est rien de grand sans l’amour !…


« Et je lui dis : « Je suis éprise
« D’un rêve très vaste et très beau,
« Qui va du foyer à l’église,
« Qui va de la tombe au berceau :


« Je veux, poète de la plaine,
« Avec des mots rudes et doux,
« Chanter la terre canadienne,
« Et la campagne de chez-nous !… »