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Page:Lamontage - Par nos champs et nos rives, 1917.djvu/33

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LA PLUIE


Le ciel a pleuré cette nuit,
Il a pleuré sur la colline,
Et la nature, en deuil, s’incline
Sous ce lourd fardeau, qui luit…


Les petits arbres des clairières
Se sont relevés de leur mieux ;
Pour chasser les pleurs de leurs yeux,
Les fleurs secouent leur tête fière.