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Page:Lampryllos - La Mystification fatale, 1883.djvu/120

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tre point dans la discussion théologique du fond, dont Zernicavius s’occupe en deux gros volumes in-folio. Cela ne pouvait se faire dans un discours préliminaire, il aurait fallu pour cela écrire un ouvrage tout exprès : mais il se borne à nier l’existence des falsifications qui y sont signalées et prouvées. C’est sur ce terrain que nous allons le suivre, puisque nous ne nous occupons ici que de la partie morale et historique de ces contestations. Nous sommes bien redevables à l’auteur de ces prolégomènes du service signalé qu’il nous rend, en attirant un peu sur ce sujet l’attention de ceux qui s’intéressent à cette espèce d’étude, avec l’intention de chercher de bonne foi la vérité historique. Nous les engageons à lire ces prolégomènes, en ayant toujours devant les yeux l’ouvrage même qu’il s’évertue à réfuter ; nous leur recommandons surtout la traduction grecque d’Eugenius Bulgaris complétée par le traducteur, pour comprendre l’inanité de ces efforts.

Examinons d’abord ce qui regarde ses invectives contre les personnes. M. Laemmer fait un reproche à Zernicavius et Bulgaris de s’être servis des découvertes que des novateurs ont faites relativement aux falsifications commises sur les ouvrages des SS. Pères, par les adhérents à la double procession, et il les appelle des sophismes. La saine critique et la bonne foi ne regardent pas cela comme des sophismes, mais comme des preuves matérielles irrécusables. Est-ce, par exemple, que l’aut-