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Page:Lampryllos - La Mystification fatale, 1883.djvu/189

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le Fils Il a son existence du Père ; qu’après le Fils Il vient dans l’ordre des Personnes de la sainte Trinité ; que par le Fils Il est envoyé dans le monde, manifesté aux créatures, dispensé aux fidèles, etc. En voici des exemples : 1° Saint Basile dit : « En tant que le Saint-Esprit… est uni avec le Fils d’une union inséparable, et qu’Il a une existence dépendante de l’Auteur, du Père, duquel Il procède, le signe distinctif de son attribut hypostatique, c’est d’être connu (γνωριζεσθαι) après (μετα) le Fils et avec (συν) le Fils et d’avoir son existence du Père. Mais le Fils, qui fait connaître (γνωριζων) avec (δια) Lui-même et après (μετα) Lui l’Esprit qui procède du Père, resplendissant seul du sein de la Lumière inengendrée, n’a dans ses attributs distinctifs rien de commun avec le Père ou le Saint-Esprit. Ici la préposition δια est évidemment mise pour la préposition συν ; car il y a répétition de la même idée, savoir : du rapport du Saint-Esprit au Fils, et les particules indiquées sont en parfaite correspondance l’une avec l’autre, et, bien qu’on affirme que le Saint-Esprit existe δι’ Υιου, cependant la procession éternelle de l’Esprit est affectée au Père exclusivement. 2° Saint Grégoire de Nysse écrit : « Le Père est sans principe et inengendré ; Il est représenté toujours comme Père. Après Lui, immédiatement (κατα το προσεχες), le Fils unique est représenté comme inséparablement uni avec le Père. Et à la suite du (δια) Fils et après (μετα) le Fils, aussitôt après, pour prévenir l’idée