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Page:Lampryllos - La Mystification fatale, 1883.djvu/74

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verses raisons plus absurdes les unes que les autres ; mais la raison souveraine que l’on garde in petto est que cela ne cadre pas avec cette impérieuse nécessité. Si un érudit tel que le cardinal Maï n’a eu rien autre à ajouter, sinon de dire que : « si cela était vrai, Photius n’aurait pas manqué de citer les expressions mêmes de son contenu ? » Qu’on s’imagine tout le reste. Et en quoi cela pourrait-il servir ? Ne seriez-vous pas tout prêts à dire de même que ces paroles n’appartiennent pas à Jean, ou que Photius les a falsifiées ? (Cité par Hergenrother dans ses notes sur la Divine Mystagogie, pag. 382, § 89).

D’autres ont encore voulu, après le cardinal Maï, mettre en doute l’authenticité de cette lettre de Jean VIII, sur le seul fondement, que Photius étant un faussaire émérite, il devait avoir forgé cette lettre, ou au moins l’avoir falsifiée : ressource habituelle en toute occasion où le papisme se trouve à l’étroit. Je ne puis pas répéter ici tout ce qui a été écrit pour réfuter cette calomnie, et je renvoie aux ouvrages suivants : Zernicavius, tom. Ier, pag. 158 à 80 ; 452 à 58. — Réfutations du Papisme, tom. II, pag. 248. — Sophocle Iconomos — Valetas, pag. 198.[1]

  1. Comme ces auteurs sont schismatiques, et par conséquent pourraient être taxés de partialité, je suis heureux de pouvoir citer ici un ouvrage de M. Ffoulkes, auteur catholique.

    « Who can say what view posterity might form of the Greek question were all the documents connected with it, not which ever